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Crohn & RCH : comment se régénérer ?

Écrit par Manon Touati, Praticienne en Nutrition et Diététique, Conseillère en Micronutrition, Phytothérapie et Aromathérapie, Praticienne en Réflexologie Bien-Être, Psychomotricienne D.E. spécialisée dans les maladies chroniques et inflammatoires (Mémoire de fin d'études sur la maladie de Crohn), et future Naturopathe. Régénération personnelle de la maladie de Crohn et de la thyroïdite d'Hashimoto (cliquer ici pour découvrir mon histoire).





Les MICI (Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin) sont la maladie de Crohn et la RCH (Rectocolite hémorragique).

Je souhaite vous partager cet article afin de vous aider au mieux dans la compréhension de la maladie de Crohn et de la RCH. Je pense profondément que c'est en comprenant son corps et tout son fonctionnement que nous pouvons prendre conscience de toutes les solutions que nous avons à notre disposition pour profiter de la régénération.


Quand j'ai débuté mon changement de vie global afin d'enclencher le processus de guérison de mon corps (maladie de Crohn et thyroïdite d'Hashimoto), j'aurais aimé trouver un article qui me permette d'y voir plus clair et qui explique le fonctionnement de ces maladies tout en présentant des solutions d'apaisement du corps, autrement qu'en passant par la lecture des livrets que l'on trouve dans les salles d'attente des hôpitaux.


C'est pourquoi je souhaite vous partager un maximum d'informations sur le fonctionnement des MICI et toutes les possibilités de régénération par le simple respect des lois du vivant.


Je vous invite à ne pas oublier que la régénération du corps est toujours possible. Il suffit simplement de lui apporter ce dont il a besoin et de le ramener à la santé avec bienveillance.

Que sont les MICI ?

Inflammation du système digestif




Les MICI sont des maladies qui touchent la globalité du système digestif, de la bouche à l'anus. Selon les cas, une partie du système digestif sera touchée mais pas une autre. Chaque personne présente une MICI très spécifique et bien à elle et peu de cas sont similaires !

Ces maladies se caractérisent par l’inflammation de la paroi d’une partie du système digestif, liée à un système immunitaire en perpétuel travail afin de sauvegarder la santé globale du corps. Il est alors intéressant de se demander pourquoi le système immunitaire et l'inflammation sont sans cesse sollicités dans les MICI.


À l'origine, le processus inflammatoire généré par le système immunitaire fait partie des ressources essentielles de l'organisme pour réparer une blessure externe (coupure...) ou interne (fractures...) Néanmoins, lorsque l'inflammation est permanente ou quasi permanente (chronique) comme c'est le cas dans les MICI, nous sommes face à un dérèglement corporel important.

​L'inflammation du système digestif dans le cas de MICI a pour origine l'inflammation des parois du système digestif et dans la plupart des cas une muqueuse intestinale inflammée, défaillante et dysfonctionnante.




La muqueuse intestinale, aussi appelée barrière intestinale, est située dans les intestins. C'est elle qui recouvre les intestins et forme une barrière de protection. Cette muqueuse intestinale est en effet essentielle pour protéger et délimiter le système digestif du reste du corps. Tout ce qui se trouve à l'intérieur du système digestif est bénéfique pour lui mais très toxique pour le reste de l'organisme. Il est donc nécessaire que la muqueuse intestinale soit perméable de manière saine (et non hyper-perméable), épaisse et résistante pour protéger l'ensemble du corps.


Et c'est justement à cet endroit précis (la muqueuse intestinale !) que nous rencontrons un souci pour les MICI !


Cette perméabilité intestinale sélective et saine n'est pas correctement mise en place. Il y a en effet hyper-perméabilité intestinale ! Cela signifie que la muqueuse intestinale est pleine de trous (image de la passoire pour égoutter le riz !), laissant ainsi passer plein de molécules toxiques partout dans le corps. Le système immunitaire et sa super arme qui est l'inflammation se mettent au travail.



Le système immunitaire a alors deux objectifs :


  • Réparer la muqueuse intestinale, ce qui passe par le phénomène inflammation qui convoque les cellules immunitaires

  • Et évincer toutes les molécules qui se sont enfuies des intestins, toxiques pour le reste du corps et qui évoluent pourtant dans l'ensemble de l'organisme.





Les MICI se caractérisent donc par une chronicité de l'inflammation. Cette dernière fait intervenir plusieurs types de cellules immunitaires, participant aux mécanismes de défense de l'organisme. Cette inflammation est ainsi chronique parce que les parois n'arrivent pas à se réparer et sont sans cesse pleine de trous ! Et le passage des molécules toxiques à travers les parois du système digestif viennent encrasser, abîmer voire détruire les organes, les os ou encore les articulations.


Il y a donc une ambivalence dans ce phénomène inflammatoire. Cette réaction auto-immune est à la fois bénéfique et dysfonctionnante. Elle est bénéfique parce que si les molécules échappées de nos intestins restaient dans les parties de notre corps qui ne sont pas faites pour les accueillir, nous ne survivrions pas. Et elle est dysfonctionnante parce que le corps s'auto-attaque.

Les origines de l'inflammation

Génétique et épigénétique

Tout notre système corporel fait entrer en jeu plusieurs facteurs : des facteurs génétiques certes (nous avons tous nos failles génétiques qui peuvent induire certaines faiblesses organiques), mais aussi et surtout des facteurs épigénétiques !


L'épigénétique est une discipline en biologie qui étudie la nature des mécanismes modifiant, de manière réversible, transmissible (lors des divisions cellulaires) et adaptative, l'expression des gènes sans en changer leur ADN. L'idée est que notre environnement détient donc une grande importance dans le fonctionnement de notre organisme.

L'épigénétique inclue tous les facteurs environnementaux pouvant jouer sur notre état de santé : l'alimentation, le stress, l'activité physique, les médicaments, notre état psychique et émotionnel, notre façon de penser, l'air ou encore l'eau. Notre environnement détient donc une action directe et profondément importante sur notre corps !

En effet, l'alimentation actuelle chimique et transformée, le stress élevé auquel nous sommes soumis chaque jour ainsi que le manque d'activité physique détiennent une influence absolument colossale dans le dérèglement de notre corps puisqu'étant non naturels et inadaptés aux besoins de l'être humain.





Nous sommes à l'origine des êtres entièrement issus de la nature ayant des besoins fondamentaux qui sont :

  • Alimentation hypotoxique (en référence aux travaux de Jean Seignalet : sans gluten, sans maïs, sans lait animal et cuisson douce), brute, naturelle et biologique

  • Apaisement psychique et corporel induisant un stress régulé

  • Activité physique quotidienne

  • Régulation sur le plan énergétique (cela peut se réaliser grâce à la Réflexologie, au Reiki, au Magnétisme etc.)

Si chaque jour nous allons à l'encontre de ces besoins, nous mettons notre corps en souffrance. Celui-ci peut alors développer une multitude de dérèglements pouvant aboutir à la mise en place de maladies, comme les MICI.


En effet, lorsque nous apportons à notre corps un environnement inadapté, celui-ci va réagir par stimulation du système immunitaire qui va être alerté. Le système immunitaire va en effet ressentir une agression de la part de son environnement. Celui-ci ne s'est pas modifié dans le temps, a conservé son instinct de survie et réagit encore de la même manière qu'il y a des milliards d'années : lorsque le corps se sent agressé, quelle que soit l'agression (alimentation inadaptée, stress...), le processus inflammatoire se met en route pour se protéger et combattre l'agression.

Dysfonctionnement mondial


Selon l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), les MICI ont une "fréquence qui varie considérablement d'un pays à l'autre, les taux les plus importants sont retrouvés dans les pays industrialisés, notamment en Europe du Nord-Ouest et aux États-Unis. En France, où la prévalence (= nombre de cas enregistrés à un temps T.) est stable ces dernières années, environ 5 nouveaux cas de maladie de Crohn et autant de rectocolites hémorragiques sont diagnostiqués chaque année pour 100 000 habitants. La prévalence augmente en revanche de façon exponentielle dans les pays en cours d’industrialisation (pays du Maghreb, Asie, Afrique du Sud...)"


Les MICI sont donc en explosion dans les régions industrialisées ou en voie d'industrialisation. Effectivement, ces maladies sont en partie en lien avec le système industriel. Ce dernier propose en effet depuis plusieurs dizaines d'années des produits (et non des aliments) qui n'ont plus rien à voir avec les aliments bruts et naturels dont l'être humain a besoin pour se développer et se maintenir en vie. Ces produits ne sont pour la plupart pas des aliments : ce sont très souvent des compositions chimiques travaillées en laboratoire - les chimistes qui fabriquent ces produits se gardent bien d'être en contact avec ces derniers grâce à un masque, une blouse et des gants - et ce sont souvent des reconstitutions d'aliments que l'on a pré-transformé. Ils ont la forme d'un aliment mais le fond est tout autre.


De plus, les semences sont aussi - pour une grande majorité - sélectionnées et génétiquement modifiées, et malheureusement aspergées de substances toxiques très nocives pour l'environnement, la faune, la flore et notre santé. Des milliers de personnes vivant à côté des champs de culture où est répandue une quantité gigantesque de pesticides développent des cancers et des maladies auto-immunes. Et pour les femmes enceintes, de nombreuses malformations du fœtus apparaissent également (cerveau, développement des membres, problèmes de développement des testicules, retard intellectuel, problèmes thyroïdiens...)

Les animaux que nous consommons sont aussi souvent victimes de ce dysfonctionnement mondial. Les animaux sont en majorité nourris aux antibiotiques, aux hormones de croissance (plus vite ils grossissent, plus vite ils peuvent être mangés : recherche d'un rendement maximal), avec une nourriture OGM (Organisme génétiquement modifié). Le stress de ces animaux est à son comble durant toute leur vie. Tout leur environnement est donc extrêmement nocif, pollué et très difficile à vivre émotionnellement et corporellement. Dans leur chair, il y a des antibiotiques, des vaccins, des hormones, de la nourriture polluée et transformée ainsi que tout leur stress. Quand nous mangeons ces animaux, nous mangeons tout ce qu'ils ont vécu et mangé.




Quant aux poissons que nous consommons, ils viennent majoritairement de la mer. Aujourd'hui, la mer est devenue une grande poubelle de l'être humain. On y retrouve du plastique, des métaux lourds, des excréments venant des industries animales, des résidus de médicaments, des poubelles, du pétrole... La plupart des poissons que nous mangeons ont effectivement une forme de poissons mais sont remplis, au sein de leurs organismes, de toxiques pour eux et pour nous.


Enfin, l'eau et l'air sont profondément pollués. On retrouve des traces de métaux lourds et de médicaments dans la pluie (en lien avec le cycle de l'eau). L'air et l'eau arrivent dans notre corps qui assimile tous les résidus de pollution et de toxiques.


Face à toutes ces agressions venant de l'extérieur, notre corps déploie son système immunitaire afin d'effectuer son travail de défense du corps, impliquant le processus inflammatoire.



Ce monde dans lequel nous vivons dysfonctionne profondément au détriment de notre santé et de celle de la planète. Nous ne pouvons pas vivre en bonne santé sur une planète malade. Nous vivons en symbiose avec elle. Il est impossible de dissocier les deux. Face à ce phénomène de déséquilibre mondial, notre corps se retrouve de plus en plus malade. Notre système immunitaire se retrouve en alerte face à ce dérèglement environnemental. C'est ainsi que l'inflammation chronique, symptôme de ce monde, prend place.

Symptômes et médicaments

Les symptômes des MICI peuvent être plus ou moins importants selon le niveau d'encrassement et donc d'inflammation, pouvant entraîner certaines fois l'ablation d'une partie des intestins et le port d'une poche (stomie), ce qui est fréquent.


Ce sont des maladies qui fonctionnent par poussées (ou crises). Les poussées peuvent être chroniques ou permanentes selon les cas. Les symptômes les plus fréquents sont les suivants : diarrhée incessante et que l'on ne peut pas retenir (plusieurs dizaines par jour et nuit, avec la possibilité de se faire sur soi si nous n'avons pas des toilettes immédiatement), douleurs abdominales modérées à atroces (dans certains cas - comme le mien avant par exemple - la morphine par intraveineuse ne faisait même pas effet), atteinte de la région anale (fissure, abcès, écoulements de glaire ou de sang par l’anus), nausées et vomissements, inflammation de l’œsophage, importants problèmes dermatologiques, aphtes dans la bouche, douleurs articulaires...

Ces symptômes sont le signe d'un dysfonctionnement dans ce que nous lui apportons au quotidien (alimentation, hygiène de vie, stress chronique etc.) et correspondent à une tentative de détoxification de l'organisme.


La diarrhée, par exemple, est la signification que le corps n'a pas la possibilité de digérer / assimiler / traiter ce que nous venons de lui apporter. Il l'éjecte donc dans les heures qui suivent l'ingestion ! Cela peut être pour diverses raisons : muqueuse intestinale trop poreuse et inflammée pour pouvoir participer au travail de digestion et d'assimilation des nutriments, quantité et/ou qualité des aliments inadaptées à nos besoins, aliment trop irritant pour une muqueuse déjà à vif...


Quant aux problèmes de peau, ils nous signifient que notre organe d’élimination peau (aussi nommé organe émonctoire. Il y en a 5 : peau, foie, reins, intestins, poumons) est en train de travailler afin, lui aussi, d'évacuer les déchets !


Enfin, les vomissements, par exemple, tout comme la diarrhée, sont un moyen très efficace du corps pour évacuer rapidement les aliments ingérés vus comme toxiques pour le corps.

À l'origine, un symptôme (mal de tête, blessure, rougeurs sur la peau, maux de ventre légers...) est très bénéfique puisqu'il nous permet de nous indiquer que quelque chose ne va pas pour la conservation de l'équilibre de notre corps.


Par exemple, un mal de tête peut signifier que l'on n'a pas assez dormi, que l'on a trop mangé ou mal mangé, qu'il y a trop de bruit ou encore que nous avons trop travaillé. Des rougeurs sur la peau peuvent vouloir dire que l'on s'est trop exposé au soleil, que l'on s'est beaucoup gratté, que le chauffage est trop élevé ou encore qu'un tissu nous a irrité. Le symptôme vient quand il y a excès (un excès est toujours inadapté aux besoins du corps) et non équilibre, ce qui ne convient pas à l'organisme humain.


Le corps humain est donc particulièrement bien fait puisqu'il nous permet de nous alerter et de savoir quand quelque chose nous convient ou non afin que l'on s'adapte à ses besoins !

De plus, un symptôme permet d'éliminer naturellement les toxiques accumulés dans le corps. Un mal de tête ou une irritation cutanée par exemple sont des éliminations de déchets ! Cette élimination de déchets est normale et vitale pour le corps humain. Cette détoxication s'effectue en permanence ! Par conséquent, il est nécessaire pour le corps de le laisser effectuer cette détoxication lorsqu'il en a besoin.


Si nous ne laissons pas notre corps faire son travail, cela peut entraîner d'importants dysfonctionnements au niveau des organes, du cerveau, des os ou encore des articulations. Les déchets vont en effet s'accumuler dans le corps sans possibilité de sortie. Et des déchets accumulés, cela donne des maladies !

Écouter et accueillir le symptôme est donc primordial pour comprendre les besoins de notre corps et s'y adapter. Le symptôme permet à la fois de nous indiquer que quelque chose ne convient pas à notre corps (une forme de cri et d'appel à l'aide) mais aussi un moyen de détoxication de l'organisme face à l'élément perturbateur et encrassant. Par conséquent, prendre un médicament pour faire taire les symptômes du quotidien revient à ne pas écouter ce que notre corps a à nous dire et à l'encrasser puisque les déchets ne pourront pas sortir naturellement.





Lorsqu'une maladie est installée, le symptôme est une toute autre affaire. Selon la médecine conventionnelle, aucun traitement n'est à ce jour curatif pour les MICI : ce sont donc des maladies incurables que nous gardons pour le restant de nos jours. En revanche, il existe de nombreux traitements (avec de lourds effets secondaires) venant atténuer voire éteindre les symptômes qui peuvent être très handicapants et douloureux aussi bien physiquement que psychologiquement. Si l'absence de symptômes se fait ressentir sur une certaine période (quelques mois à quelques années), nous parlons alors de rémission de la maladie. La maladie est en sommeil mais est toujours présente dans le corps, d'où, par ailleurs, son nom de "maladie chronique".


Dans les MICI, il est fréquent que ce symptôme (diarrhée ou douleurs abdominales atroces par exemple pour une MICI) soit invivable, profondément handicapant et très douloureux (je sais à quel point certaines douleurs liées aux MICI peuvent être atroces voire même inexplicables tellement la douleur est envahissante !) Il est alors intéressant de prendre un traitement afin de limiter l'inflammation, même si ce traitement ne guérit pas la maladie à son l'origine (c'est ce qu'on appelle un traitement asymptomatique, il efface simplement le symptôme).


Dans ce type de maladie chronique et inflammatoire, je vois le traitement de fond ou d'urgence comme une béquille que l'on va garder un temps en même temps que l'on cherche les origines environnementales de nos maux, afin d'enclencher le changement et le processus de régénération.


Information importante : Je n'encourage pas à arrêter quelconque traitement médical, bien au contraire, celui-ci peut être très bénéfique. Il est simplement essentiel qu'en parallèle du traitement, des modifications dans l'hygiène de vie soient prises en compte et mises en place.


L'ensemble des informations, opinions, suggestions et conseils diffusés sur le site https://www.bonheurenfleur.com ne constituent en aucun cas un diagnostic, un traitement médical ou une incitation à quitter la médecine conventionnelle ou à arrêter ses traitements. Il s’agit uniquement d’un partage d’informations et de conseils en hygiène naturelle uniquement destinés à informer sur le mieux-être.





Comment désenflammer le corps ?

Les points fondamentaux

Pour que le corps s'apaise et (re)trouve son équilibre, il suffit juste de lui apporter ce dont il a besoin.

En parallèle de la recherche des origines de nos maux et selon les personnes, conserver un traitement médicamenteux me semble particulièrement approprié afin de regagner en vitalité, éviter la dénutrition, une inflammation envahissante (comme on l'a vu, à la fois bénéfique mais aussi très dysfonctionnante). Ceci pourra alors permettre une reprise d'énergie et la possibilité d'agir et de changer ce qui ne convient pas dans notre environnement.


Cette recherche et le travail sur soi peut être rapide ou long, facile ou compliqué, joyeux ou difficile selon les personnes, générant une décroissance des symptômes de manière plus ou moins rapide. Nous sommes chacun différents et avançons à notre manière, ce qui n'est ni bien ni mauvais, cela doit juste se faire, tout simplement. L'objectif est d'avancer, de travailler sur soi et de comprendre son propre fonctionnement. Et rien que ça, ce sont des pas de géant.


Il est important de mettre en place des changements qui nous sont vitaux et bénéfiques pour (ré)accéder à l'apaisement, l'équilibre de santé et la régénération. Ces changements peuvent être alimentaires, psychologiques, liés à notre manière de voir la vie et la maladie, à notre niveau de stress, à notre travail, à notre lieu de vie, à nos relations, à notre niveau d'activité physique... C'est une approche holistique, globale que je vous propose afin de pointer les possibles dysfonctionnements, trouver des solutions et y remédier. Chaque personne est différente par son histoire de vie et son histoire corporelle, générant une multitude de solutions possibles pour accéder à la régénération.


Je vous invite à vous faire accompagner par un Naturopathe qui connaît bien ce type de maladies. Je suis disponible en Programme d'accompagnement sur 2 mois (spécial Crohn - RCH et troubles digestifs) si vous le souhaitez ! Je vous accompagnerai avec plaisir et beaucoup de douceur.




Nous prenons ainsi conscience que nous pouvons sortir de l'impuissance, devenir acteur de notre vie, la vivre et non plus la subir comme une épée de Damoclès au-dessus de notre tête (c'est de cette manière que je me voyais au vu des possibles crises qui pouvaient survenir à n'importe quel moment !)


C'est un travail de remise en question sur notre manière de vivre, cela demande de prendre des décisions et de modifier ses habitudes. C'est un travail qui n'est pas évident mais qui en vaut profondément la peine !

Lorsque l'on souhaite s'orienter vers la régénération, différents points sont à investiguer :

  • Alimentation (je vous encourage vivement à être accompagné sur le plan alimentaire, la régénération du système digestif demande de nombreuses connaissances sur l'imbrication du fonctionnement du système digestif, des maladies inflammatoires digestives avec la nutrition)

  • Niveau de stress incluant les relations, le travail, la famille, le rythme de vie, l'état émotionnel et psychologique...

  • Activité physique (Pilates, Yoga ou une autre activité douce qui vous fait plaisir et du bien)

  • Soins énergétiques (Reiki, Magnétisme, soins esséniens et égyptiens, Réflexologie...)

Ce sont ces piliers de vie qui sont souvent dysfonctionnants lorsque l'on a une MICI. Cela peut être juste l'un de ces piliers ou tout l'ensemble, et ce serait tout à fait normal puisque tout est imbriqué et se développe en symbiose.

La mise en pratique

L'alimentation est un élément primordial à prendre en compte pour réparer la muqueuse intestinale ainsi que l'ensemble de notre corps (sphère psychologique, les différents organes, la régulation hormonale...)


Une alimentation industrielle, transformée, chimique n'a plus rien de naturel et est par conséquent hautement inflammatoire et déséquilibrante pour l'organisme. Nous sommes issus de la nature et nous sommes développés organiquement et corporellement avec elle pendant des millions d'années.


C'est grâce notamment à cette alimentation naturelle que nous avons pu nous construire pour devenir les êtres magnifiques que nous sommes aujourd'hui.


De plus, notre fonctionnement digestif ne s'est pas modifié durant ces derniers milliers d'années. Apporter les aliments digestes et digérables pour notre corps est très important. Les aliments non reconnus par notre système digestif viennent l'inflammer et tout particulièrement au niveau de la muqueuse intestinale, présente tout le long des intestins, soit sur une longueur d'au moins 6 mètres ! C'est tout le système immunitaire qui se met en route.

L'alimentation (cliquer ici pour découvrir mon alimentation détaillée) régénérante conseillée est une alimentation brute, biologique, anti-inflammatoire, naturelle et hypotoxique (en référence aux travaux de Jean Seignalet : sans gluten, sans lait animal, sans maïs, cuisson douce) : fruits frais entiers, légumes frais entiers, riz, patates douces, sarrasin, quinoa, graines, oléagineux, petits poissons gras en petite quantité et huiles végétales hormis les huiles d'arachides. Éviter le sucre (sauf celui des fruits, des légumes et des glucides) est aussi primordial parce que très inflammatoire ! Respecter les combinaisons alimentaires est aussi très désenflammant.

Cette alimentation est, bien sûr et comme toujours, à adapter selon les possibilités de chacun. Selon vos possibilités, l'idéal est de se détacher des circuits industriels et des aliments transformés. Je vous conseille de manger des aliments bruts et biologiques au maximum.



La question des légumes et des fruits dans le cadre des MICI



Beaucoup de personnes présentant une MICI ne mangent pas de légumes ni de fruits ou très peu.


D'une part, c'est généralement lié au fait que le domaine médical ait pu encourager de nombreuses personnes à consommer une alimentation "sans résidus" excluant ainsi les légumes et les fruits. Les gastro-entérologues justifient ce conseil par la présence de fibres dans ces aliments qui peuvent irriter la muqueuse intestinale et provoquer encore plus d'inflammation.


Les légumes et les fruits vont pourtant être la base de régénération dans le cadre d'une maladie de Crohn, RCH ou autres troubles digestifs. Pour les réinsérer progressivement dans son alimentation, cela demande beaucoup de minutie, certaines connaissances et beaucoup de douceur. De manière générale, je recommande qu'ils soient le plus souvent cuits et / ou mixés, et que la quantité soit adaptée à la situation de la personne.


D'autre part, la flore intestinale (aussi appelée microbiote) d'une personne ayant une MICI est très fréquemment déséquilibrée (dysbiose), au vu de l'hygiène de vie générale (alimentation, stress, environnement etc.) Ceci est aussi du au fait que la personne ne mange (presque) plus de légumes et de fruits, ce qui impacte la composition bactérienne du microbiote qui finit par se déséquilibrer.






Les bactéries du microbiote sont en effet présentes pour aider à la décomposition, à la digestion des aliments et à l'assimilation des nutriments dans le sang. Le microbiote développe donc des milliards de bactéries qui vont être nécessaires à l'assimilation de ce que nous lui offrons comme aliments, et celui-ci s'adapte à la nourriture accueillie !


Par conséquent, si nous ne mangeons plus du tout ou presque plus de légumes et de fruits et qu'un jour nous en remangeons, le microbiote n'aura pas le matériel nécessaire pour les digérer. Des diarrhées ou des vomissements pourront se manifester afin d'éjecter ces aliments qui ne peuvent pas être traités et assimilés correctement. C'est comme si dès la naissance d'un enfant, nous lui donnions des maquereaux et des brocolis par exemple. Le bébé n'a pas le matériel corporel pour digérer et assimiler ces aliments (dents, microbiote, mastication...), cela causerait donc de nombreux symptômes afin d'évacuer ces aliments.


Par conséquent, un rééquilibrage progressif alimentaire qui enclenchera un rééquilibrage du microbiote est ainsi nécessaire pour permettre aux bonnes bactéries qui se nourrissent de légumes et de fruits de repeupler la flore intestinale.


Pour ce travail de transition alimentaire et de remise à l'équilibre de l'ensemble de votre hygiène de vie, je vous propose un accompagnement individuel et adapté à votre situation au travers d'un Programme d'accompagnement sur 2 mois spécialisé dans les MICI et troubles du système digestif.


Nous sommes tous uniques, avec notre situation individuelle et avons chacun besoin d'une aide précise et adaptée pour réaliser une transition alimentaire réussie et toute douce pour notre corps et nos intestins.






Nous pouvons dès lors observer toute la beauté mais aussi l'ambivalence de notre système organique : le corps s'adapte à ce que nous lui apportons pour survivre et métaboliser de l'énergie, mais dans un contexte dysfonctionnant ! Notre corps a conservé son instinct de survie !

L'évacuation des déchets toxiques présents et stagnants dans tout notre organisme, y compris dans nos intestins, est aussi importante. Ils peuvent en effet induire de l'inflammation. Nous pouvons les éliminer par l'alimentation dont nous avons parlé précédemment, le jeûne sur plusieurs jours ou le jeûne intermittent (être accompagné par un Naturopathe), l'activité physique, l'hydrologie, les massages, le sauna, les huiles essentielles ou encore les plantes. Ce processus nécessite d'avoir des organes émonctoires (organes d’élimination des déchets : le foie, les reins, la peau, les intestins et les poumons) en bonne santé disposant d'assez d'énergie. Il est aussi intéressant de soutenir ces organes durant l'évacuation de ces déchets par des plantes adaptées au soutien de chaque organe, des bouillottes ou des cataplasmes ou des enveloppements à l'huile de ricin par exemple.

La diminution du stress est essentielle dans ce processus de reconstruction de la muqueuse intestinale et corporelle globale. Le stress est en effet très inflammatoire. Il est pourtant souvent présent dans nos vies et peut être diminué par les effets apaisants et anti-inflammatoires de l'alimentation, de l'activité physique et des mouvements corporels, des soins psychologiques et émotionnels (psychologue, méditation, Yoga, recentration sur ses ressentis, Pilates...), des soins énergétiques, le fait d'être heureux quotidiennement dans son activité professionnelle et personnelle, éviter les personnes et situations toxiques et anxiogènes en s'entourant de personnes aimantes et d'animaux.




L'activité physique est enfin un moyen très efficace d'évacuation des toxines et de réduction de l'inflammation. Elle permet de fluidifier les tensions jusqu'à les faire partir, de désengorger les blocages aussi bien physiques qu'émotionnels et d'apporter un bien-être au corps.


Certaines personnes qui ont une MICI assez avancée ne sont pas en capacité de bouger, se mouvoir et de "faire du sport".


Pour ma part, j'étais dans le même cas que ces personnes ! Je n'avais plus aucune énergie, étais endolorie et n'avais pas envie de faire plus de mal à mon corps. Je voulais juste me reposer dès que je le pouvais, allongée dans mon canapé avec ma bouillotte sur le ventre. Après avoir beaucoup travaillé en étant aidée par une psychologue pendant des années, mon déclic concernant les possibilités de régénération avec la maladie de Crohn s'est réalisé avec l'alimentation. J'ai donc commencé à changer mon alimentation pendant plusieurs mois et lorsque j'ai enfin repris une énergie suffisante qui n'a fait qu'augmenter et qui est devenue presque explosive pendant environ deux mois, je me suis mise à faire du Yoga et du Pilates, mais pas avant !


J'y suis donc allée à mon rythme et avec mes possibilités.


Chacun avance à sa manière et à son rythme. Et avec un point central à ne pas laisser de côté : le plaisir !


Les soins énergétiques permettent de réharmoniser l'ensemble du corps et de débloquer des tensions présentes. Pour ma part, les soins esséniens et égyptiens exercés par une personne qui est aussi guérisseuse ont été un pilier de guérison pour les deux maladies que je présentais (maladie de Crohn et thyroïdite d'Hashimoto). Il existe également d'autres soins énergétiques comme la Réflexologie, le Reiki ou encore le Magnétisme.



Conclusion

Il n'y a pas une seule manière de vivre la régénération, il y en a autant que nous sommes d'êtres humains. Chercher, découvrir, se découvrir, évoluer, comprendre, agir et avoir l'envie d'avancer sont des étapes nécessaires à la régénération et à l'apaisement du corps.


Nous présentons des capacités d'auto-guérison que nous tenons de toute notre évolution.


Enfin, comme le dit un proverbe tibétain, "la maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler l'essentiel". L'essentiel correspond à nos origines remontant à plusieurs milliards d'années, à tout ce dont l'être humain a besoin pour vivre au sein d'un équilibre de santé, en respectant les lois du vivant.


Comprendre l'évolution de notre espèce est à mon sens fondamental pour comprendre nos besoins vitaux et y répondre. N'oublions pas que nous sommes tous capables, que notre vie nous appartient et qu'une multitude de choix sont possibles. Profitons-en :)


Je suis disponible pour vous accueillir en Programme d'accompagnement sur 2 mois afin de vous accompagner avec beaucoup de bienveillance et de douceur dans votre régénération.

Pour en savoir encore plus sur la régénération des MICI

- Vidéo TI2018-Ep10- Asthme, acné , maladie de Crohn deux témoignages de jeunes qui ont choisi la vie !, Thierry Casasnovas : mon témoignage en vidéo pour Thierry Casasnovas - Vidéo Crohn, MICI, RCH. Vivre de riz et de pommes de terre?, Thierry Casasnovas - Vidéo La maladie de Crohn - Théorie du Dr Jean Seignalet - Maladie d'éliminination, Qinali - Se nourrir se soigner - Vidéo Intestin poreux, sortir du cercle vicieux, Dr. Raphaël Perez - Diagnostiquée Crohn, Jeanne Deumier - Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet, Jean-Marie Magnien - L'alimentation ou la troisième médecine, Jean Seignalet - Les clés de l'alimentation santé, Michel Lallement



 

Article publié le 12 mai 2019

Mis à jour le 5 août 2021


Auteur : Écrit par Manon Touati


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Manon Touati est Praticienne en Nutrition et Diététique, Conseillère en Micronutrition, Phytothérapie et Aromathérapie, Praticienne en Réflexologie - Énergétique chinoise, Psychomotricienne D.E. spécialisée dans les maladies chroniques et inflammatoires (Mémoire de recherche sur la maladie de Crohn) et future Naturopathe.


Elle s'est régénérée de la maladie de Crohn et d'une thyroïdite d'Hashimoto.


PROGRAMME RÉGÉNÉRATION (2 MOIS) : Accompagnement sur-mesure, précis et tout en douceur pour la régénération de la maladie de Crohn, RCH (Rectocolite Hémorragique), troubles digestifs et colopathie fonctionnelle.


PROGRAMME DOUCEUR (2 MOIS) : Retrouver le chemin de la santé et du bonheur avec un accompagnement tout en douceur concernant tous les autres troubles de santé (spondylarthrite, polyarthrite, endométriose, diabète de type 1 et 2, sclérose en plaques...)


PROGRAMME PAPILLON (groupe + individuel / 2 MOIS) : Accompagnement en groupe + suivi individuel, avec beaucoup de douceur et de bienveillance pour la régénération de la maladie de Crohn, RCH (Rectocolite Hémorragique) et colopathie fonctionnelle.


 

L'ensemble des informations, opinions, suggestions et conseils diffusés sur le site https://www.bonheurenfleur.com ne constituent en aucun cas un diagnostic, un traitement médical ou une incitation à quitter la médecine conventionnelle ou à arrêter ses traitements. Il s’agit uniquement d’un partage d’informations et de conseils en hygiène naturelle uniquement destinés à informer sur le mieux-être. Les droits de propriété intellectuelle de cet article appartiennent à son auteur. La reproduction de cet article est totalement interdite sans la permission écrite de son propriétaire. ​

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